Depuis qu'ont lieu les discussions autour de la rencontre à Coppenhague, Line Beauchamp ne cesse de répéter que les États fédérés ont un rôle à jouer. En effet, pour que le Canada puisse atteindre la (très honteuse) cible de réduction de 3%, le Québec et l'Ontario doivent engager une réduction ambitieuse de ses émissions de gaz à effet de serre afin de permettre à l'Alberta d'augmenter ses propres émissions sans être économiquement désavantagé.
À une autre époque, Pierre-Elliot Trudeau faisait la promotion de l'importance d'avoir un État central afin de «protéger» les citoyens des politiques des États fédérés. Au Québec, on aura compris que le pouvoir fédéral de dépenser permettait de s'investir dans les compétences des provinces afin de générer un effet de dépendance à l'État Canadien, une autre bonne façon de lutter contre le mouvement national Québécois.
Plus que jamais, il semblerait que l'entêtement du gouvernement fédéral soit un boulet aux ambitions Québécoises.
à lire sur le sujet le billet de Michel David paru dans le Devoir du mardi 15 décembre 2009.
